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Bienvenue chez Jolie Chaussette
14 juillet 2018

MILLÉNIUM 1: LES HOMMES QUI N'AIMAIENT PAS LES FEMMES

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Je fais partie de ces co**ards qui vous rabâchent les oreilles de "ouais, mais le livre il est mieux!" en toute occasion. Donc, voici un nouveau format pour mes articles. Si je lis un roman qui a été adapté au ciné, je regarde le film et je vous dis ce que j'en pense. J'ai eu envie de faire comme ça parce que ces temps-ci je lis beaucoup et j'ai pas envie de vous assommer avec des posts "Lecture". J'ai donc achevé ma lecture de Millénium 1: Les hommes qui n'aimaient pas les femmes hier et j'ai tout de suite enchaîné avec le film de Fincher.

 

LE ROMAN:

J'ai la version poche, de 705 pages. Ecrit par le Suèdois Stieg Larsson, publié à titre posthume en 2005. Premier tome d'une trilogie.

Ça raconte l'histoire de Mikael Blomkvist, journaliste économique, qui vient de perdre un procès où il était accusé de diffamation. N'ayant plus rien à perdre ni grand chose à faire de son temps, il accepte d'aider Henrik Vanger (éminent chef d'entreprise à la retraite) à résoudre un crime vieux de 40 ans: qu'est-il arrivé à Harriet Vanger? Jeune fille de 16 ans qui a tout bonnement disparu en 1966... SUR UNE ÎLE SANS VOIE D'ACCES VERS LE RESTE DU MONDE. Ça raconte aussi l'histoire de Lisbeth Salander, hacker de talent à qui rien n'échappe (et qui a une version très personnelle de la vengeance) et qui va décider d'aider Mikael dans ses recherches.

Alors comme ça, ça a l'air un peu chi*nt mais en fait quand l'enquête en elle-même commence, c'est génial. Et quand Mikael et Lisbeth se rencontre c'est juste fantastibuleux! J'ai eu du mal au début, on a quand même une longue introduction sur Mikael, sa carrière, le procès, l'économie en Suède. Puis Vanger arrive et il nous raconte son histoire, c'est long aussi mais on est comme Mikael, on se laisse prendre au piège et on veut savoir nous aussi ce qu'il s'est passé en 1966, bon sang! J'ai même failli prendre des notes et dessiner un arbre généalogique, histoire d'assimiler toutes les infos. Parce que ça fuse de tous les côtés! Des noms, des dates, des lieux! Pas de quoi perdre le fil non plus mais faut s'accrocher un peu, vous êtes prévenu. La fin est longue aussi, il y a un épilogue de quelques pages mais honnêtement, pour moi, on est dans l'épilogue depuis une centaine de pages déjà une fois que le gros de l'intrigue est dévoilé (difficile de faire plus descriptif sans vous spoiler). On retourne donc dans au blabla journalistico-économico-politique. Je comprends que pour le personnage de Mikael c'est nécessaire, il a besoin de "closure" comme disent nos copains anglophone. Mais c'était fichtrement long!

Oui, j'ai utilisé long/longue 4 fois dans ce paragraphe mais ça résume ce que j'en ai pensé. En même temps temps, 706 pages, les gars, je suis fière de moi! Et la partie thriller/enquête est tellement prenante que je suis prête à lire une nouvelle intro de 200 pages pour le tome deux s'il le faut: ça vaut clairement le coup! Rien que pour Lisbeth, déjà. Mikael est super comme personnage principal lui-aussi, mais Lisbeth, LISBETH!

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LE FILM:

J'ai choisi la version Américaine parce que 1) J'aime Fincher (Fight Club, Se7en, Benjamin Button, Gone Girl, tout ça, tout ça) 2) J'ai lu que cette adaptation était plus fidèle que la version Suèdoise.

The Girl with the Dragon Tattoo - 2011 - Thriller - Américain 2h38

Pour le synopsis, voir au-dessus, c'est effectivement très fidèle!

Daniel Craig en Mikael, Rooney Mara en Lisbeth. Je dis oui! N'étant pas une amatrice de James Bond je n'ai eu aucun mal à voir Daniel Craig jouer ce rôle, Rooney Mara est complètement métamorphosée et sa Lisbeth correspond parfaitement à l'idée que je m'en faisait. Oh et ça se passe en Suède! Oui!! C'est américanisé mais on garde la saveur nordique! Ouf!

Il y a quelques différences dans l'intrigue mais j'appèlerai plutôt ça des raccourcis scénaristiques. On a l'impression que tout va très vite alors qu'il y a un an d'enquêtes. Mais on a 700 pages à faire tenir en 2h38, on change donc pas mal d'infos sur la famille Vanger, on oublie un plan cul avec Cecilia et on change la fin de l'histoire afin de nous épargner un voyage en Australie. C'est dommage mais ça n'enlève rien à l'histoire ou à sa compréhension. L'introduction et l'épilogue sont très courts, on réussit à nous résumer ces 200 pages en quelques minutes sans pour autant en perdre le sens. Faire du concis qui garde l'essence du média d'origine n'est pas facile mais c'est pourtant ce que Fincher a réussi à faire avec son The Girl with the dragon tattoo. 

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